L’été est l’occasion des moments d’échanges des partis : Travailleur Alpin en juin, les Ecologistes à Strasbourg, les Unitaires à Chateaudun.
J’ai eu l’occasion d’intervenir aux Journées d’Eté des Écologistes lors d’une table ronde aux côtés de Charles Fournier, député écologiste, Emilie Sarrazin, conseillère régionale, @Christophe Jacquemin, secrétaire USTM CGT Moselle & ArcelorMittal Gandrange.
Pourquoi parler d’industrie ?
Tout d’abord, parce que 3 millions de personnes travaillent dans l’industrie en France, avec des emplois souvent qualitatifs, et bien répartis sur le territoire.
Par ailleurs, l’industrie doit relever un défi écologique : répondre aux besoins utiles, nécessaires, en produisant localement, et en intégrant les limites planétaires.
Parler de l’industrie, c’est aussi aborder la question de la souveraineté et de l’autonomie de la France sur des filières critiques.
Enfin, la désindustrialisation nourrit les sentiments d’abandon et de défiance démocratique alors que les français soutiennent la réindustrialisation à 89%. Pourtant, nous sommes le pays le plus désindustrialisé du G7, avec une perte de 2 millions d’emplois en 50 ans.
Nous avons besoin d’une industrie au service des salariés, de la société et de la planète.
Cette table ronde m’a permis d’évoquer des pistes pour renforcer notre industrie : construire une planification industrielle écologique territoriale, conditionner les aides de l’État, introduire une protection européenne, orienter l’épargne vers les PME, démocratiser largement l’industrie en associant les salariés.
Les Scop et les Scic, Sociétés Coopératives et Participatives, sont ancrées sur leur territoire, elles résistent mieux aux crises et elles ne peuvent ni être revendues ni délocalisées.
Merci aux organisateurs de m’avoir donné l’occasion de présenter mes idées et à toutes celles et ceux qui ont nourri ces échanges.
Laurence Ruffin
Quelques photos de ces événements