Laurence Ruffin

Fermeture de l’usine Teisseire : « c’est notre vie qui s’écroule »

Entreprise Teisseire

Teisseire ferme son usine à Crolles : 200 emplois menacés, un savoir-faire sacrifié

C’est une page qui se tourne, brutalement.
Teisseire, née à Grenoble en 1720, devenue une marque familière et une fierté territoriale, annonce la fermeture de son usine.
–  200 femmes et hommes licencié·es, celles et ceux qui, chaque jour, faisaient vivre cette entreprise, qui ont fabriqué ces sirops qui font partie de notre enfance. 
Et pourtant, si peu de considération. L’annonce s’est faite en visioconférence, alors même que les équipes étaient sur place.
Derrière les chiffres, ce sont des vies, des familles, des sous-traitants, tout un tissu économique local qui vacille.
« Teisseire, c’est Grenoble. » affichaient fièrement les salarié·es.
 
Interview de Laurence Ruffin sur France 3
Mais comment en est-on arrivé là ?
👉 Deux rachats successifs en 15 ans par des groupes étrangers.
👉 Le transfert de la production vers un sous-traitant pour « gagner des marges ».
👉 Une logique financière, au mépris du savoir-faire, de l’histoire, et des gens.
 
Aujourd’hui, les salarié·es sont en grève, unis dans un bel élan de solidarité.
Soutenons-les :
–  sur place,
–  financièrement en donnant sur leur cagnotte Leetchi.
–  en relayant leur mobilisation partout où nous le pouvons.
 
Mais ce combat dépasse le cas Teisseire.
Il parle de notre capacité à maintenir l’industrie ici, chez nous, de notre volonté politique à défendre nos filières, à faire vivre une vision industrielle pour Grenoble et son territoire.
 
✊Soutien total aux salarié·es de Teisseire.
 
 
Laurence Ruffin
Laurence Ruffin avec des salariés de Teisseire
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