Laurence Ruffin

Contre l’essoufflement démocratique, la coopération au service de la ville

Note de Laurence Ruffin pour la Fondation Jean-Jaurès
J’ai rédigé une nouvelle note pour l’atelier « Vivre en coopération » chez la Fondation Jean-Jaurès
 
 
Retrouvez ci-dessous une introduction par Timothée Duverger
« Le municipalisme, prolongé par la coopération, est un véritable projet de société (…). Inspiré par des expériences comme Barcelone en commun ou Preston, il repose sur l’idée que la ville est le lieu privilégié pour faire vivre la démocratie, en articulant transformation sociale, justice écologique et participation.

Comme le soulignait Murray Bookchin, la commune est l’unité politique la plus à même de soutenir une démocratie directe et écologique. La coopération municipale dépasse la simple technique de gouvernance : elle incarne l’essence même du projet démocratique. Coopérer, c’est repolitiser la ville, en prenant au sérieux le rôle que des citoyens, agents, élues et élus mais aussi associations, entreprises, syndicats, etc., peuvent endosser dans la décision.

Notre municipalisme coopératif veut privilégier le lien plutôt que le contrôle, le sens plutôt que la seule efficacité. La coopération, la participation citoyenne et la gouvernance partagée peuvent devenir des pratiques capables de transformer les villes en espaces justes et vivants. Cet horizon, souhaitons que des milliers de communes en France l’accueillent, l’expérimentent et le portent à leur tour, comme nous chercherons à le faire à Grenoble. En privilégiant les assemblées plutôt que les algorithmes, les solidarités plutôt que les solitudes, le partage plutôt que la compétition. »
 
Retrouvez l’intégralité de la note
 
Laurence Ruffin
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