Je suis ravie d’avoir contribué à cet ouvrage qui met en lumière les idées et les pratiques qui construisent une autre société, présenté à l’occasion du Forum mondial de l’Économie Sociale et Solidaire, qui a réuni plus de 10 000 personnes à Bordeaux,
J’y ai porté mon engagement pour une vision coopérative de l’économie, fondée sur le partage équitable de la valeur.
Dans une scop, la répartition du résultat poursuit un double objectif :
👉 privilégier celles et ceux qui ont contribué à produire la richesse,
👉 préparer l’avenir en laissant un montant significatif dans l’entreprise.
Les associé·es de scop cherchent ainsi un équilibre entre la valorisation du travail (en moyenne 43 % du résultat), la pérennité de l’entreprise (45%) et la rémunération du capital (12 %).
🤝 Partager le résultat avec les salarié·es crée un cercle vertueux : il renforce la cohésion, la valorisation collective, aligne les intérêts et encourage une logique d’entreprendre ensemble.
À cela s’ajoute une politique de transparence sur les salaires, en limitant les écarts.
Cette culture du partage doit être profondément enracinée dans la gouvernance des entreprises : on ne vient pas pour “faire un coup” ni pour s’enrichir, mais pour construire collectivement et vivre décemment de son travail.
Faire le choix des réserves impartageables, c’est aussi consolider l’entreprise pour investir durablement.
Ces réserves ne sont pas distribuables aux associé·es : l’entreprise n’est pas un outil financier, mais un projet commun et pérenne. Pas de revente, pas de spéculation, pas de délocalisation.
Cette logique de partage de la valeur devrait s’étendre bien au-delà du monde coopératif !
✅ des entreprises qui résistent mieux
✅ des salarié·es qui se réalisent dans leur travail
✅ une traduction économique réussie du partage, du collectif et de notre capacité à créer le monde économique dont nous avons besoin
✅ une démocratie apaisée
No alternative ? Pleins feux sur la planète économie sociale et solidaire
📘 Timothée Duverger, Thierry Germain
Laurence Ruffin
